L’Interzone à Tanger ?

Le temps de régler par téléphone l’opposition sur ma carte bleue et le soleil était de retour, le ciel restera bleu tout le reste du séjour - tout comme la fin de mes petits soucis - de quoi en profiter pour se balader dans la médina et la kasbha de la cité.

Tanger traîne depuis longtemps une sacrée mauvaise réputation, et je dois bien dire que mon séjour s’est si bien passé que c’est à se demander où est donc l’Interzone du passé. Tanger est surement encore une zone de trafic en tout genre, mais cela ne se voit plus dans ces rues (à part près du port). Cela pourrait même paraître étrange tellement c’est calme et reposant. Je ne sais pas si c’est Tanger 2012 qui en est la raison profonde mais peut-être est-il mieux de ne pas savoir les détails (en général pour calmer les gens, la technique est assez simple). Je redécouvre doucement les sons et la vie paisible de la médina, rythmée par les appels de la prière et ces autres rituels plus profanes - comme aller prendre un café ou un thé. A ce propos, je vous conseille vivement les incroyables cafés de la ville - vraiment beaux par rapport au reste du pays, de grandes salles un peu figées dans le temps, la classe de leurs serveurs en gilet/pantalon noir et chemise blanche, et partie intégrante du décor, les pépés scotchés sur leur chaises fumant doucement sur leurs longues pipes à kif. Je n’y suis pas resté longtemps car j’avais rendez-vous à Rabat mais cette ville entre 2 (ou plus) mondes vaut le detour.

Si vous voulez voir quelques photos, j’en ai rajouté d’autres sur le site qui heberge mes photos.

PS : après l’arrivée en bateau, prévoir que l’on tangue sur la terre ferme pendant une journée !